Mantua Manta 4 de 1983, la Delta Eagle italienne

 

J’ai acheté en mai 2010 presque sans grande envie une Mantua Manta 4. Originale puisque comme la Delta Eagle, elle n’a pas de transmission intermédiaire, ce qui n’est pas une évidence technique pour une voiture suspendue, mais aussi une suspension avant monobras (supprimée dans une version ultérieure). Désormais c’est une de mes voitures préférées.

 

Techniquement, sauf erreur de ma part, ce modèle est sorti en 1983 (je roulais sur Columbia is4 puis MK2). La voiture est équipée d’un Picco Delta… pas très droit,  justement façon Delta US, j’y reviendrai… Le châssis est assez rayé, la platine radio un peu moins, le réservoir est bien crasseux, le moteur est bloqué par de l’huile durcie et l’extérieur encrassé en profondeur (il y a même des plumes !). Après remontage, je me suis aperçu que la barre antiroulis arrière était absente. Elle a peut-être été enlevée pour monter le Picco Delta (avis aux connaisseurs). Sinon, la voiture était très sale et les parties métalliques bien oxydées.

 

Pièces à changer : quelques pièces ont été changées. Le réservoir, une couronne, des colonnettes pour la platine radio, le réso a été remplacé à l’identique par un exemplaire moins abîmé et les jantes.

 

Consommables utilisés : laine d’acier 000, papier abrasif 1000 et 2000, WD 40, peinture. Et des produits spécifiques au ‘detailing’ automobile que j’utilise pour les vraies voitures : polish métal Autoglym, nettoyant plastiques et nettoyants pare-chocs Autoglym, Polytrol, et un dégraissant très puissant, le Surfex HD de Bilt Hamber, plus ou moins dilué. Ce dernier produit me sert à nettoyer l’essentiel de la voiture, et même le moteur. Des graisses impossibles à faire partir avec du Paic ou des solvants fondent avec le Surfex (NB : il est biodégradable). Le Picco y est passé (gros coup de brosse sur la culasse). Même l’intérieur pour faire fondre les huiles durcies.

 

 

 

La voiture à réception avait une une carte grise anglaise ! Il manque sur les photos le réso, en mauvais état que j’avais déjà retiré.

 
Opération Surfex : la Mantua a été joué au sous-marin dans mon évier (une petite demi-heure de décrassage car je déteste travailler sur une voiture collante !).

 

Le Picco est passé aussi au Surfex. Intérieur comme extérieur avant de le lubrifier avec un peu de WD40. Surprise : sa chemise n’était pas montée correctement, elle avait dû tourner et les lumières n’étaient plus situées correctement. Et la chemise est travaillée puisque côté extérieur toutes les lumières sont biseautées à leur base. Après cette opération, le carter et la culasse sont à la fois propres et brillants. Je le précise car d’autres techniques semblent rendre ces pièces mates. En plus une compression d’enfer! Le roulement intérieur céléron a été nettoyé et laissé car je ne trouvais pas qu’il avait beaucoup de jeu. La chambre de combustion était assez curieusement ‘piquée’...
 

L’arceau, les ressorts,…, le diff et les amortisseurs ont eu droit à un petit coup de polish après la laine d’acier triple zéro et l’abrasif à l’eau. Ca brille! Les pièces en plastique ont été passées au Polytrol après nettoyage dans le moindre détail, pièce par pièce (le Polytrol est utilisé sur les pare-chocs non peints des automobiles). Mais, comme il est difficile à appliquer sur des pièces complexes, il y en a souvent de trop et ça colle. Le résultat est là mais ce n’est pas le produit utilisé pour rénover les autres plastiques de la voiture pour lesquels j’ai préféré le nettoyant pare-chocs AG et le nettoyant plastiques de chez AG.


A noter, j’ai repeint la platine et le châssis (il ne s’agissait pas d’alu anodisé) après un coup d’abrasif léger pour effacer les rayures et permettre à la peinture d’adhérer autant que possible. Quelques vis ont été changées mais l’essentiel a été nettoyé et passé à l’abrasif 1000 puis au polish.


Comme vous le voyez peut-être sur certaines photos, j’avais donc un petit problème d’alignement du moteur, tout en sachant que visiblement elle avait roulé comme cela… Appel aux (anciens) propriétaires de Manta 4 pour vérifier le nombre de dents de la cloche d’embrayage. J'ai dû trouver aussi une couronne, l’ancienne étant usée et ayant été remplacée par une couronne Mantua destinée à un autre modèle, plus petite, ce qui accentue le problème d’alignement du moteur. Enfin, j’avais la came de frein qui sortait de son logement à l’effort et j'ai installé une barre-antiroulis sur le train arrière, comme à l'origine.

 

Et voici le résultat final. Elle est tellement belle que j’ai eu du mal à sélectionner des photos.


A4roues.

 

Un petit bonus, un éclaté de la Manta 4 86 et une publicité:

 

 

A4roues

 

 

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